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Je l'aime à travers toi

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Je l'aime à travers toi  Vide
MessageSujet: Je l'aime à travers toi Je l'aime à travers toi  EmptyLun 27 Déc - 19:53


Souviens toi...


Où est ce que tu vas? Une moue enfantine s'emparait de mes traits alors que je me tournais avec lenteur, ne reconnaissant que trop bien cette voix qui m'avait tant de fois retenues prisonnières de ces murs. Je n'avais plus de compte à rendre à personne sur mes allée et venue, il le savait tout aussi bien que moi. Je soupirais, lassée de devoir répondre à ses interrogations. J'enfonçais mes mains dans la vestes en cuire qui avait appartenu à Pims. Elle était légèrement trop grande mais tranchait merveilleusement avec le t-shirt rouge que je portais en dessous. Je ne parvenais pas à m'en défaire, comme si à travers ce stupide vêtement, une part de lui continuait à vivre. Fait gaffe la môme, tu vas y perdre des ailes. J'haussais vaguement les épaules. C'est mon problème. Tu me laisses passé? Et Lupin, qu'est ce qu'il en dit? Ca me regarde. Je le vis soulever ses orbes vers le ciel, il fit un pas en arrière, me laissant le passage libre pour sortir. Je le gratifiait d'un sourire faussement reconnaissant avant de m'élancer dans les escaliers pour atteindre l'extérieur des catacombes. Je m'aventurais dans le cimetière. Je n'y fis que quelques pas avant de transplaner pour rejoindre Pré au Lard.

Dans un crack sonore, j'apparus dans les ruelles sombres du vieux villages de sorciers. Mes orbes chocolatés soulignées de noir se relevaient avec lenteur vers le ciel. J'eus l'impression que l'on venait enserrer mon cœur avec force pour l'extraire de ma poitrine. C'est une des premières fois que je revenais à Pré au Lard depuis la mort de Pims, il y a de cela quelques mois. Mais ce soir, j'avais décidé de prendre mon courage à deux mains, j'avais décidé de franchir le pas, même si je savais que cela ne changerait rien à la rancœur que j'éprouvais. Depuis cet évènement, j'étais toujours en colère, j'étais irritable et il était devenu impossible d'avoir une conversation avec moi sans que je ne m'emporte. Je croyais que cela allait être beaucoup plus difficile que cela et finalement, même si la douleur était bien présente, elle était supportable. En fait, ce n'était ni pire ni meilleur, c'était un malaise constant que je ressentais. Je ressentais comme un vide. C'était étrange parce que lorsqu'il était en vie, nous n'avions pas beaucoup l'occasion de se voir, il s'était parfois écoulé des mois sans que je ne puisse le voir, mais là, c'était différent, je savais que ce manque persisterait, je savais que je ne pourrais pas le revoir, il était partit sans que je ne puisse lui dire au revoir. Je laissais échapper un soupir,sortant de mes poches pour en sortir une cigarette que je coinçait entre mes lèvres maquillées de rouge. je sortais ensuite un briquet avec lequel j'allumais le petit tube de tabac. J'emplissais mes poumons de cette fumée délicieusement mortelle avant de la laissée ressortir entre mes lèvres. Rare était les sorciers qui fumaient et de ce fait, j'étais rapidement identifiable. Quoi que, je n'avais pas besoin de cela, les mangemorts devaient m'avoir dans leur ligne de mire pour avoir illuminé de la circulation l'un de leur stupide rafleur.

J'avais dans les rues calmes et tranquille, profitant de ce silence. Je revivais cette nuit, je me remémorais chaque instant de ce supplice pour en trouvé les faille et ne pas reproduire la même erreur une seconde fois, même si au fond, je n'avais plus rien à perdre puisque je l'avais déjà perdu lui. Le moindre son m'interpellait, c'est ainsi que j'entendis des bruits de pas au loin. instinctivement, je glissais à nouveau ma main dans le blouson de Pims, prête à en sortir ma baguette au moindre problème. Je fonçais vers le danger, silencieusement, prenant la direction de cette personne qui trainait dans Pré au Lard à la tombée de la nuit. Je me stoppais au bout de la rue et m'adossais contre le mur, attendant sagement que ce visiteur apparaisse à l'angle de la rue. C'est là qu'elle apparu, sa chevelure au reflet roux rappellent inévitablement celle d'Aaron. Instinctivement, j'avais relevé ma baguette vers elle, la portant à bout de bras. Je la toisais, interdite, ne m'attendant pas à la voir là. J'ouvrais la bouche, la refermait et finalement, je baissais le bras, raide. J'étais silencieuse, ne pouvant détaché mon regard de sa personne. Je soupirais finalement,jouant agilement de ma baguette entre mes doigts. Hm... Tu ne devrais pas trainer dehors à cette heure ci...



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Je l'aime à travers toi  Vide
MessageSujet: Re: Je l'aime à travers toi Je l'aime à travers toi  EmptyLun 27 Déc - 23:08

Je l'aime à travers toi  Tumblrld8s1deiz51qzbjgr
I can feel him through your soul

« Romy, je te comprends pas.» me lança d'une voix sérieuse mon camarade de Gryffondor, en me sortant de mes songes, moi qui observait l’extérieur du magasin noir de monde, bruyant, et ayant une chaleur insupportable. Je tournais les yeux vers lui, voyant sa frimousse blonde juste à mes côtés. Il avait des yeux ronds, comme toujours, et semblait encore plus surpris que d'habitude. « Quoi?» lui lançais-je plutôt agréablement, alors que j'aurais bien aimé lui répliquer de me ficher la paix. Mais je ne pouvais pas faire ça, car Peter était un très bon ami pour moi, et qu'il était toujours à mes côtés. Il semblait juste inquiet pour moi, depuis la mort de mon frère, et il détestait me voir à l'écart.« On est à Honeyduke et tu trouve le moyen de regarder par la fenêtre au lieu d'acheter pleins de choses comme tout le monde.» répliqua t-il, une moue faussement fâchée contre moi sur le visage, et d'une voix exaspérée. « On est à Prè Au Lard, Peter... » lui répondis-je en tournant à nouveau la tête vers l’extérieur. J'étais certaine qu'il ferait le rapprochement entre ce village-ci et la mort de mon frère. Mais lui soupira. Je me demandais franchement ce qu'il lui prenait ce jour là, il n'était pas comme d'habitude. « Justement! Tu devrais en profiter et t'amuser un peu!» répondit-il, un sourire naissant sur son visage, comme s'il voulait le transmettre. Je tournai à nouveau la tête vers lui. Sincèrement, il m’exaspérait. L'expression que j'adoptais ensuite fut infiniment froide, ce qui ne me ressemblait absolument pas. Mon sourire était faux, mes yeux étaient glacials. Le ton de ma voix, s'ajoutant à mes expression, lui fit ressentir qu'il n'aurait pas du dire ça. « Je préfère m'amuser autre part si ça ne te dérange pas... » Il leva les yeux au ciel, puis prit la parole à nouveau. J’appréhendais sa réponse. « Allez, joue pas les rabats joies, tu dois laisser tes fantômes rejoindre le passé.» Cette phrase me fit comprendre qu'il savait parfaitement pourquoi je m'étais mise à l'écart, lors de cette sortie organisée à Pré Au Lard. Alors il manquait tout simplement de tact, cet idiot. Je ne l'avais jamais vu me parler ainsi, avec si peu de sensibilité. Pourtant il n'avait pas à se plaindre de moi, j'étais exactement comme avant la mort de mon frère, sauf lorsque nous devions venir nous promener dans ce village, voisin de Poudlard, où j'avais vécu le pire moment de toute ma vie. « Mes fantômes? Parce que tu crois que j'ai envie de l'oublier? » Lui dis-je précipitamment, alors que je sentais que mes yeux commençaient à se remplir de larmes. Qu'il parle de Pims comme d'un fantôme me faisait beaucoup de mal. Depuis que j'étais revenue à Poudlard, je n'avais plus parlé de mon frère à personne, de peur que je me mette à pleurer à nouveau. J'avais gardé ça pour moi, et lui, cet abruti, me sortait que je devais l'oublier en plein milieu d'une conversation.

Il eut soudain l'air peiné de me voir ainsi. Il essaya de se rattraper tant bien que mal. « Romy, tu sais très bien que c'est pas ce que je voulais dire...» Je poussais alors un soupir d'agacement. Je me levai, quittant le petit tabouret que j'occupais face à la fenêtre, dans un coin du magasin. J'étais à présent à sa taille. « Ouais, c'est ça... » lui répondis-je, la voix tremblante, les yeux humides. Lâchant un léger «Pfff» qui voulait tout dire, je me dirigeais vers la sortie, le bousculant, épaule contre épaule. J'étais à présent hors de Honeyduke, et de grosses larmes se mirent à couler sur mes joues. Je n'arrivais pas à distinguer si c'était de la tristesse ou de l'énervement. Peut-être les deux. Triste pour Aaron, énervée par Peter. Quel idiot celui là. D'ailleurs, j'entendais la clochette du magasin retentir à nouveau, indiquant que quelqu'un franchissait la porte. C'était lui. Pourtant je m'en allais déjà à grands pas. « T'en vas pas Romy! C'était pour rire, je voulais détendre l'atmosphère!...» dit-il, en paraissant visiblement désolé. « Ah ouais, c'était hilarant. HA HA HA! » répliquai-je; moqueuse, sans prendre la peine de tourner la tête ni même de m'arrêter. « ROMY!» cria t-il, s'étant visiblement arrêté, tandis que je continuai de marcher dans l'allée principale du village, ne faisant désormais plus attention à mon idiot de camarade.

Ensuite, je me contentais de tourner et virer dans Pré au Lard, sans réelles destinations à atteindre. J'étais juste dans le flou. Je me contentais d'essayer de ne plus penser à rien, et surtout pas à mon frère. Mes larmes arrêtèrent de couler, mais mes yeux semblaient vides, pour tous les passants. Ceux-ci d'ailleurs me regardaient avec pitié, comme ils l'auraient fait pour un vulgaire chien errant. Ne surtout pas aller vers l'endroit fatidique, c'était tout ce que je voulais. Peu m'importais que j'aie l'air d'une fille complètement paumée. Peu m'importait que je sois gelée. Peu m'importais que le soleil soit en train de décliner, laissant place à la lune, petit à petit.

Lorsque la nuit fut réellement tombée, je me sentais vraiment perdue. La rue dans laquelle j'étais me rappelait vaguement quelque chose. Et puis plus aucuns élèves en vue. Ils étaient certainement déjà en train de retourner au château. Je n'aurais qu'à dire que je m'étais perdue, ça ferait l'affaire. La rue était déserte, et faiblement éclairée. Une vague odeur de cigarette flottait dans l'air. Les sorciers en consommaient rarement, c'était des trucs de moldus, d'après eux. Je passais l'angle d'une rue, et j’atterrissais dans mon pire cauchemars. Celui que je faisais presque toute les nuits. Cette rue. Cette ambiance glaciale. « Hm... Tu ne devrais pas trainer dehors à cette heure ci...» La voix de cette fille! C'était elle qui avait hurlé ce soir là, le soir où tout avait basculé! Le soir où Aaron avait perdu la vie! Comment pouvait-elle se tenir ainsi devant moi? Qui était-elle? Elle me regardait, comme si elle était surprise de me voir. Et moi ma bouche s'ouvrait, puis se refermait, incapable de prononcer quoi que ce soit. Mon coeur s'était mis à battre très fort, bien trop fort pour que cela soit supportable. Cette fille avait un lien avec mon frère. Je pouvais lire dans ses yeux, et il était certain qu'elle ne lui avait fait aucun mal. Elle me regardait comme si elle me reconnaissait, mais qu'elle pensait voir un fantôme, ou une illusion. Le visage de Pims me traversa dans l'esprit. Ses cheveux roux, sa peau pâle, son sourire éclatant... « Pims...» finis-je par articuler, d'une voix faible. Mais j'étais absolument certaine qu'elle m'avait entendu. C'était sur. J'avançais vers elle, en remarquant, grâce à la lueur de la lune, qu'elle portait une veste en cuir ayant appartenu à mon frère. Je savais que c'était la sienne. Il l'adorait, cette veste. Seule une personne avec laquelle il aurait été très proche aurait pu l'avoir reçu par sa volonté. Mais qui était-elle? Qu'avait-elle été pour mon frère? Que faisait-elle sur le lieu de son meurtre? « Tu étais là ce soir là...» ajoutai-je. Ce n'était pas une question, c'était une affirmation. « Je t'ai entendu hurler...» terminai-je. J'étais à deux mètres d'elle, et je la regardais. J'avais pâli, donc j'étais encore plus que je ne l'étais habituellement. Je voulais connaitre la vérité. Juste la vérité.
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MessageSujet: Re: Je l'aime à travers toi Je l'aime à travers toi  EmptyMar 28 Déc - 0:08

Pims... Entendre ce surnom dit à haute voix me fit l'effet d'un électrochoc. Voilà bien longtemps que plus personne ne l'avait prononcé en ma présence depuis sa mort, sachant très bien que mes réactions étaient devenues plus excessive les unes que les autres. J'avais l'impression de m'être prit une douche froide. Elle du probablement me prendre pour une folle car, suite à son murmure, j'étais restée immobile, les yeux plongés dans le vague. Ce n'est que lorsqu'elle se remit à parler que je sortis de mes songes, un poids pesant contre ma poitrine, douloureusement. Je la vis toiser ma veste avec intérêt, ma veste, celle de Pims, celle de son frère. Je n'imaginais que trop bien les questions qu'elle se posait à propos de moi. Il n'avait pas parlé de moi, j'en avais la certitude, pas plus que je n'avais parlé de lui. Nul n'aurait appris son existence si cela avait prit une autre tournure. Je sortis ma main de ma poche pour caresser délicatement le cuire de la veste. Je l'avais quitté du regard l'espace de quelques instant. Tu étais là ce soir là... Je la regardais à nouveau et à travers elle, je voyais son frère.Je crois que c'était pire que de revenir sur les lieux où il avait perdu la vie, c'était pire de revivre cette scène chaque nuit, pendant mes cauchemars.il vivait à travers elle, ce qui était impensable, je m'étais faites à l'idée que je ne reverrais plus jamais le moindre de ces traits et pourtant, elle était là, devant moi, avec ces yeux et ce sourire qui lui ressemblait tant. J'avais du mal à respirer, le poids oppressant de plus en plus mon cœur. Je tentais de ne rien laisser paraître de mon trouble, mais j'étais une très mauvaise comédienne, j'étais bien trop exubérante pour cacher ce genre de chose. Pus soudain, la réalité me frappa. Comment pouvait-elle savoir que j'avais été présente? Je fronçais les sourcils, suspicieuse alors que je la toisais. J'étais sur le point de l'interroger à ce sujet, mais elle enchaîna. Je t'ai entendu hurler... Je refermais soudain la bouche. Je me rendais compte qu'elle attendrait de moi des explications. Comment pourrais-je lui raconter ce qui s'était passé alors que je n'arrivais à en parler à personne. J'avais tout garder pour moi, enfermant au plus profond de moi même ce qu'il s'était passé. La culpabilité s'empara de moi? J'étais incapable de dire quoi que ce soit. Ma tête me faisait mal, terriblement mal, horriblement mal. J'étais paralysée face à cette petite sœur qui méritait de savoir. Je ne pouvais pas, rien qu'à l'idée de devoir le faire, j'étais incapable de le faire.

Je fis quelques pas en arrière, m'éloignant d'elle. Je rangeais ma baguette dans ma poche, supposant que je n'en aurais pas besoin avec elle, du moins c'est ce que j'espérais, je n'avais aucune envie d'en arriver là, pas avec la sœur de Pims. Je lui tournais ensuite le dos, essayant de reprendre le contrôle de moi même. Ce n'était pas dans mon habitude d'être ainsi, aussi vulnérable. Non, habituellement, on me détestait. Bien qu'à y regarder de plus près, je crois qu'elle devait me détester d'une façon ou d'une autre. J'avais peur qu'elle ne me considère comme cella à cause de qui tout était arrivé, et finalement, c'était peut-être le cas. C'est bien pour cela que la situation était si difficile à gérer. Je pris une inspiration profonde, revenant en face d'elle. Peut-être que c'est mieux que tu saches rien. Puis sérieusement, j'ai une tête à vouloir t'en parler? Voilà j'étais détestable. Pire qu'un mécanisme de défense. Elle ne m'avait rien demandé. Non et pourtant je lui coupais l'herbe sous le pied, l'empêchant ne serait-ce qu'à penser à l'idée que je pourrais le faire. Je... Mes lèvres se pinçaient délicatement ses lèvres l'une contre l'autre. Comment pouvais-je lui dire que j'avais aimer son frère plus que ma propre vie et qu'aujourd'hui, je serais prête à donner la vie pour le revoir sourire. Je scrutais le bout de la rue. Ce n'était pas seulement l'endroit où il était mort, c'était aussi celui où nous nous étions rencontré pour la première fois. Cela avait une certaine ironie... Il ne t'a jamais parlé de moi, hein? Qu'est ce que j'espérais? Je le savais, non? Oui, mais pour la première fois, je le regrettais. J'étais une inconnue aux yeux de tout ceux qui l'avaient aimé. Inconnue dans son monde, alors que d'une certaine façon, j'avais été son monde et il avait été le mien.


Romy
Lullaby
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MessageSujet: Re: Je l'aime à travers toi Je l'aime à travers toi  EmptyMer 29 Déc - 17:29

La confrontation avec Peter avait mis mes nerfs à vifs. J'avais l'impression d'être prête à exploser d'une minute à l'autre, telle une bombe à retardement, qui n'aurait pas de délais précis, juste une dangerosité extrêmement visible. Et puis toute cette histoire avec la fille inconnue n'allait rien arranger à mon état, ce soir là. La seule et unique chose que je voulais de sa part, c'était des explications. Je voulais savoir qui elle était, d'où elle venait, et surtout, qui elle avait été pour mon frère. Je me demandais activement ce qu'elle faisait sur les lieux de son meurtre, si elle y était pour quelque chose... Savait-elle qui avait tué mon frère? Était-elle une amie, petite amie, ou une simple inconnue croisée au mauvais endroit, au mauvais moment? Je n'en avais pas la moindre idée, et toutes ces questions me tracassaient depuis si longtemps que je m'étais imaginée tous les scénarios possibles et imaginables. Mais ce soir, elle était là, devant moi. Elle semblait se méfier de moi, car elle avait la baguette sortie. Pourtant, si elle connaissait bien mon frère, elle aurait du savoir que j'étais inoffensive, et pas du tout du genre à m'en prendre à des inconnus.

J'aurais souhaité qu'il lui ait parlé de moi, qu'il ait évoqué mon nom, et peut-être même qu'il lui ait montré des photos de moi, évoqué des souvenirs qu'il avait vécu avec sa gentille petite soeur qu'il semblait aimer tant. Je voulais qu'elle me dise qu'elle avait été sa meilleure amie, et qu'elle savait tout de moi, de lui, de ce qui s'était passé. J'avais envie qu'elle me parle de Pims, qu'elle me raconte toute les moindres conversations qu'ils avaient eu, toutes les choses qu'elle savait de lui, et que j'ignorais peut-être. Je me posais des tas de questions depuis sa mort. Je me demandais si je l'avais réellement bien connu, si je n'avais pas loupé des choses à son sujet. Je me demandais ce qu'il pensait de moi, s'il m'avait vraiment aimé autant que je le pensais, s'il avait un jour été en colère par ma faute, s'il m'avait haïs. Je l'aimais tellement que j'en venais à me sentir coupable de sa mort. Pourtant j'essayais de toujours me rappeler que je n'y pouvais absolument rien, que je n’aurais rien pu faire, si j'avais été à ses côtés ce jour là. Mais peut-être que tout aurait changé si j'étais allée dans Pré-au-Lard ce soir là. Parce qu'il était certain que la journée ne se serait pas déroulée de la même manière, et nous ne nous serions pas retrouvés dans cette rue si tard le soir, et il n'aurait jamais croisé l'homme qui lui avait lancé ce sort ultime, déclenchant cet éclair de lumière vert abominable. Je me rappelais qu'il avait décliné ma proposition de rester avec moi dans le village. Il avait dit qu'il « devait retrouver quelqu'un là-bas». Ce quelqu'un, c'était elle? Si oui, elle devait tout savoir...

La nuit était tombée, et j'avais l'impression que nous étions seules au monde, dans le silence complet de cette ruelle peut fréquentée du village bien connu de Pré-au-Lard. Non loin de là, une lumière émanait du Pub de la tête de sanglier, ce qui venait me confronter à l'idée que, finalement, nous n'étions seules que superficiellement, juste plongées dans la noirceur de cette rue, l'une en face de l'autre. La fille s'éloignait de moi, à petit pas. Elle semblait penser qu'il valait mieux fuir, plutôt que de supporter l'état désastreux d'une petite soeur en deuil de son frère, qui, durant toute sa vie avait été son héros, son sauveur, son meilleur ami. La fille s'était retournée, et prenait à présent une profonde inspiration. Elle fit volte face et se retrouva face à moi. « Peut-être que c'est mieux que tu saches rien. Puis sérieusement, j'ai une tête à vouloir t'en parler?» Pourtant je désirais juste savoir la vérité. Rien que ça, et après, elle n'avait qu'à s'en aller en courant, ça ne me posait pas de problèmes. Pensait-elle que je ne méritait pas de tout savoir? Ça me rongeait de ne pas savoir, d'être dans le flou. Le deuil serait certainement moins dur lorsque j'aurais toutes les explications, et que le souvenir de mon frère ne serait plus souillé par les milliers de questions qui me troublaient l'esprit.

Les mots qu'elle avait prononcé prouvait qu'elle savait quelque chose. « Peut-être que c'est mieux que tu ne sache rien ». Ça voulait tout dire, n'est-ce pas? Je poussais un soupir. Son mécanisme de défense m’exaspérait. Je savais qu'au fond, elle n'était pas comme ça. Je savais qu'elle avait besoin de m'en parler, tout comme j'avais besoin qu'elle m'en parle... « Je...» dit-elle ensuite, peu sure d'elle. Je ne voulais pas qu'elle hésite. J'avais envie qu'elle me raconte tout, d'un seul trait, sans même éprouver le besoin de s'arrêter. Je voulais tellement de choses impossibles. J'avais l'impression que je me sentirais plus proche de mon frère lorsque la vérité me serait révélée. Mais au fond, ça allait certainement me faire encore plus de mal que de bien, car parler de lui allait ouvrir la blessure à peine cicatrisée qu'il avait laissée dans mon coeur, pour exploiter ma souffrance, à nouveau, même si ça semblait être pour mon propre bien... « Il ne t'a jamais parlé de moi, hein?» Il y avait de la souffrance dans sa voix, comme si elle savait parfaitement ce que j'allais lui répondre. J'avais beau y réfléchir, il n'avait jamais mentionné cette fille là. Je le regrettais, moi aussi, d'ailleurs. J'aurais souhaité qu'elle ne soit pas qu'une simple inconnue. J'aurais tellement aimé la connaitre, cette fille... « Jamais. Mais j'aurais aimé qu'il l'ai fait.» avouai-je, d'une voix douce. J'aurais voulu tout savoir de sa vie, et, face au fait accompli, j'avais l'impression d'avoir été une vraie étrangère pour mon frère. Combien de personnes avaient été importantes pour lui sans même que je soupçonne leur existence? Ça me faisait mal. J'aurais presque préféré, maintenant, qu'elle m'ait dit qu'elle ne l'avait pas connu, qu'elle avait été là par hasard. Parce que son existence signifiait qu'il y avait des facettes de la vie d'Aaron que j'ignorais, et ça, je n'arrivais pas à l'imaginer. « Il ressemblait à l'homme le plus heureux du monde ces trois dernières années... Je devine que tu y étais pour quelque chose... » lui dis-je, toujours immobile, la regardant comme s'il s'agissait d'un fantôme. Ce n'était qu'une hypothèse, et pourtant j'étais sure que c'était la vérité. Je ne l'avais jamais connu aussi rayonnant que dans les dernières années de sa vie. Comme si des évènements avaient changés son existence, l'ayant embellie, tout d'un coup, brusquement.

Je soupirais à nouveau. Je ne savais pas si la remarque que j'allais faire ensuite était déplacée ou non... Mais je devais parler. C'était indispensable. Sinon je sentais que j'allais le regretter. « Tu l'aimais, hein?» demandais-je alors, presque persuadée de ma conclusion. J'arrivais à lire ça dans ses yeux, dans son comportement envers moi. Elle était blessée, et apparemment aussi à vif que moi en ce qui concernait mon frère. Elle avait voulu savoir s'il avait parlé d'elle, ce qui me prouvait qu'elle voulait connaitre l'importance qu'elle avait eu pour lui. Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne rien me dire après tout. Je savais combien la perte de mon frère m'avait fait mal, et aujourd'hui, parler de lui révélait en moi une douleur indescriptible, insupportable.

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MessageSujet: Re: Je l'aime à travers toi Je l'aime à travers toi  EmptyMer 29 Déc - 23:49

En quittant Fidélitas, plus tôt dans la journée, je ne m'étais pas attendue à être confrontée à ce genre de situation. Je n'aspirais qu'à m'apaiser, mes vengeant de cette nuit de la façon la plus violemment et meurtrière que possible. Je voulais laissé la peine et la colère s'emparer de moi, réduisant à néant celui qui me l'avait aussi brutalement. Je lui avais préparé une agonie longue et douloureuse, juste pour qu'il comprenne à quel point je souffrais, juste pour voir la détresse s'emparer de la joie qui habitait son regard. J'avais imaginer tant de fois cette scène qu'il me paraissait irréaliste de me retrouver là, impuissant face à cette petite sœur qui ne demandait qu'à savoir, qui ne demandait qu'à comprendre ce qui avait pu arriver à son frère, à sa chaire, à son sang. Qui étais-je pour ne pas la satisfaire? Je n'étais rien, plus rien comparé à ce qu'elle était. Cette fille m'insupportais, tout simplement par les ressemblances que je leur trouvais. Le son de sa voix résonnait dans la sienne. Je devinais son sourire dans le sien. Je trouvais tout son amour à travers elle. Mais elle n'était pas lui. Elle n'en était qu'une infime partie. Il l'avait aimé plus qu'un frère n'aurait aimé sa sœur. Il l'avait aussi protégé, à sa façon. Elle devait l'ignorer, mais si elle n'avait pas été là, à Poudlard, il aurait probablement rejoint Fidélitas, simplement pour répondre à l'un de mes caprices, simplement pour me satisfaire. Enfin, pas uniquement, je savais que son cœur était à la résistance, il l'était depuis toujours et il aurait rejoint ses rangs à l'instant même où il aurait obtenus ses ASPICs. Mais son cœur était avant tout à moi, à moi et à elle. Aujourd'hui, alors que j'étais face à elle, je me demandais comment j'avais pu la jalouser. Comment avais-je pu lui en vouloir? Stupide égoïste. Je n'étais rien à côté de lui, de son amour et de sa générosité. Je me sentais complètement nulle. Comment avait-il pu m'aimer? Je ne le méritais pas. Il était cette lumière qui illuminait ma vie. J'avais beaux rêver de refaire le monde, j'avais une nette tendance à voir tout en noir. Le gris, le blanc et toutes les couleurs du monde n'existaient que parce qu'il me les insufflait le plus naturellement du monde, à travers ses sourires, ses regards, ses murmures, ses mimiques. J'ignorais comme parvenir à égayer ma vie, c'était comme si en prenant sa vie, il m'avait voler mon unique soleil.

Jamais. J'avais beau m'y attendre, cette vérité me frappa violemment, envahissant mon être d'un malaise qui oppressait mon cœur, m'empêchant de respirer correctement. J'avais soudain l'impression de ne plus avoir assez d'air. Je fis quelques pas, tentant en vain de me calmer, de retrouver le contrôle. Mais j'aurais aimé qu'il l'ai fait. Ma main se soulevait en sa direction. Ce n'est pas que j'avais envie d'entendre. Je voulais qu'elle se taise. Elle n'avait pas à dire ce genre de chose pour me satisfaire. C'est bon. Oui, c'était bon. C'était exactement ce que nous nous étions promis. Personne ne devait savoir et personne n'avait su jusqu'à l'heure de sa mort. J'ignorais si ce pacte était toujours d'actualité, d'une certaine façon, cela m'aurait arrangé qu'il le soit toujours, j'aurais eu une excuse pour ne pas lui parler. Sa présence provoquait chez moi des sentiments contradictoire et terriblement effrayant. Il ressemblait à l'homme le plus heureux du monde ces trois dernières années... Je devine que tu y étais pour quelque chose... J'éclatais de rire, me laissant retombé le dos contre le mur. Que pouvait-elle avoir dit pour provoquer ainsi mon rire? Elle avait supposé que j'avais provoqué son bonheur. Tu parles. Je lui avais attiré tellement d'ennuis qu'il était impossible de les compter. Je l'avais jeté dans la gueule du lump. Si seulement j'avais été patiente, si seulement je ne l'avais pas harceler pour qu'il vienne me retrouver ce soir là, il serait toujours vivant. J'étais la cause de tout cela, de toute cette peine que je ressentais et qu'elle ressentais. Comment pouvais-je le lui dire? Ma vengeance n'était pas si belle que je voulais le faire croire. Elle n'était si honnête. Elle n'était pas si chevaleresque. La vérité, c'est que j'avais besoin de rejeté la faute sur quelqu'un d'autre, simplement pour atténuer le poids de ma culpabilité. Je savais que lorsque j'en aurais finis avec son assassin, il me faudrait reporter la faute sur quelqu'un d'autre et cette personne aurait droit à toute la rage et l'amertume que j'étais capable de déverser. Je me détruirais moi même dans cette quête ridicule. Il ne voudrait pas que je le fasse, je le savais, mais il était trop tard, la machine était lancée. Non. Tu te trompes sur toute la ligne. Ce n'était qu'un murmure, à peine audible, alors que mon rire s'était éteint et que mon regard se soulevait vers les astres. Tu l'aimais, hein? Je t'interdis. TAIS TOI. Tu ignores tout, alors tais toi. Je m'étais éloignée du mur, prenant ma tête entre mes mains. Ma tête me faisait horriblement mal, comme si mon cœur lui même battait à l'intérieur. Si je l'aimais? Plus que n'importe qui, mais mon amour me faisait mal, terriblement mal. Casse toi. Tu lui ressemble à un point que s'en est insupportable. Je n'arrive pas à te regarder, d'accord!? Il est mort et toi... Toi tu ne devrais jamais avoir croisé mon chemin. Je suis incapable de te mentir, incapable de te dire que je n'ai rien avoir avec sa mort. Tout ca parce que je le vois à travers tes yeux. Qu'est ce que tu veux au juste? HEIN? Il est mort fillette. Il n'y a rien a faire. Alors qu'est ce que je faisais, moi, à cavaler derrière ces mangemorts? C'était mon affaire, il ne fallait pas qu'elle s'en mêle.

Romy
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MessageSujet: Re: Je l'aime à travers toi Je l'aime à travers toi  EmptyDim 16 Jan - 21:33

J'aurais vraiment voulu pouvoir oublier mon frère, ou du moins parvenir à complètement faire mon deuil, mais l'idée que je me remettre de sa mort était improbable. Je ne parvenais pas à arrêter de penser à lui. Je savais que c'était mal de faire ça, et qu'au final, j'allais mettre de côté le présent, à force de me noyer dans le passé, encore & encore. Mais j'avais l'impression que cette fille allait pouvoir m'aider à aller mieux. Je n'avais pas la moindre idée d'où me venais ce sentiment, mais je le sentais. Comme si l'aura de Pims tournait autour de nous, nous ayant réunies. C'était idiot de penser à ça. Peut-être encore plus idiot que de penser qu'une étrangère allait pouvoir me remonter le moral. En y réfléchissant bien, je ne l'avais jamais croisée à Poudlard, et pourtant elle semblait être en âge de faire ses études là-bas, ce qui était étrange. La plupart des nés moldus étaient en fuite avant que le ministère ne leur mette la main dessus, alors elle se cachait certainement quelque part, comme tous les autres, en ne sortant que rarement, comme ce soir là. En tout cas, je me posais des tas de questions à son propos. Comment avait-elle connu mon frère, et tout le blabla habituel.« Je t'interdis. TAIS TOI. Tu ignores tout, alors tais toi.» Elle s'était éloignée du mur, et elle s'était prise la tête entre ses mains, comme pour s'empêcher de penser à quoi que ce soit.

Ses paroles résonnèrent dans mon esprit, avec une violence infinie. Elle me disait ce que je refusais de comprendre. Je ne voulais pas me taire, plus maintenant que je savais qu'elle avait quelque chose à voir avec lui. Je ne voulais plus être l'idiote de soeur pleurant sur la dépouille de son frère sans savoir pourquoi elle doit le faire, sans savoir pourquoi ce malheur infâme s'est produit. Que voulait-elle? Que je la laisse tranquille en tirant un trait sur la vérité que je réclamais depuis si longtemps, rien que pour la satisfaire? Certainement pas. Je ne voulais pas abandonner cette vérité qui me rongeais. Je voulais savoir. J'avais besoin de savoir. « Casse toi. Tu lui ressemble à un point que s'en est insupportable. Je n'arrive pas à te regarder, d'accord!? Il est mort et toi... Toi tu ne devrais jamais avoir croisé mon chemin. Je suis incapable de te mentir, incapable de te dire que je n'ai rien avoir avec sa mort. Tout ca parce que je le vois à travers tes yeux. Qu'est ce que tu veux au juste? HEIN? Il est mort fillette. Il n'y a rien a faire.» Encore un fois, ce qu'elle dit fut parfaitement horrible, insoutenable. Je pâlis à nouveau, tandis que je semblais avoir été foudroyée sur place. Qui était-elle pour me dire ce que je pouvais faire ou non? Qui était-elle pour me refuser de connaitre la vérité? Elle n'était rien, rien du tout, à part une vulgaire inconnue qui avait croisé mon chemin, et qui prétendait maintenant de pas vouloir m'éclairer sur cette histoire dont elle savait tout, et dont je ne savais rien. Et j'avais beau tenter de les arrêter, des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je ne parvenais cependant pas à savoir s'il s'agissait de tristesse ou de colère.

« Mais c'est quoi ton problème? » lui demandais-je, la voix tremblante, comme mon corps tout entier. « Tu débarque comme ça dans une rue, avec SA veste, et ça devrait être de ma faute si je m'interroge? » Un flot de larmes coulait à présent sur mes joues pâles. Je savais qu'il était vain d'essayer de me calmer, car c'était impossible. Généralement, je tentais de ne pas céder aux larmes, mais la situation était trop fort, je n'y parvenais pas. « Je sais qu'il est mort! N'empêche que tu es là toi, et tu étais là ce jour là. » Je marquiais une pause, très brève. J'étais toujours pétrifiée, sans parvenir au moindre mouvement, mis à part les tremblements involontaires de mon corps. Seule ma bouche était en mouvement.délibérément. « Alors tu t'y prend comme tu veux, mais j'ai BESOIN de savoir. » Ma phrase était en suspend. Je savais parfaitement que je touchais un point sensible, à cet instant précis, mais je m'en fichais pas mal. Qu'elle me frappe, qu'elle fasse absolument ce qu'elle voulait. Moi au moins j'étais sincère. A sa place, j'aurais tout dit. Elle aurait dû comprendre ma douleur.


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